Le crédit doit être adapté en fonction de sa situation et de ses objectifs, il peut être amortissable avec ou sans différé de remboursement ou bien in fine.
Nous accompagnons nos clients dans le montage du crédit dont nous détaillons les avantages et inconvénients ci-dessous en fonction de sa forme.
Le crédit amortissable
Avec des échéances constantes tout au long de la durée de l'emprunt qui viennent servir le remboursement du capital et des intérêts, c'est le crédit immobilier le plus connu et pratiqué en France. Avec des durées pouvant aller jusqu'à 25 ans, ce qui permet alors de diminuer l'effort d'épargne.
Au terme du crédit l'investisseur peut alors faire le choix entre revendre ses parts afin de réaliser son capital ou bien resté investi afin de percevoir les revenus qui peuvent présenter un complément de revenus.
Le crédit amortissable est celui qui est le plus souvent utilisé dans la souscription de parts de SCPI et dans une logique de constitution d'un patrimoine.
Avec ou sans différé de remboursement ? Un différé de remboursement peut permettre de ne pas avoir à supporter d'échéances de remboursements avant d'obtenir les premier versement de la SCPI pour l'investisseur. En effet le délai de jouissance des SCPI peut impliquer un délai de 6 mois avant la perception des 1er revenus.
Le crédit in fine
A la différence d'un crédit amortissable, il s'agit d'un crédit dont on ne rembourse, pendant sa durée, que les intérêts. Le remboursement du capital intervenant en une seule fois au terme du crédit. En revanche le capital n'étant pas amorti, le crédit in fine est plus coûteux qu'un crédit amortissable.
Dans le cas de personnes ayant un taux marginal d'imposition élevé, les intérêts étant déductibles des revenus fonciers, l'économie d'impôts est plus importante dans le cas d'un crédit in fine.
Pendant toute la durée du crédit, les mensualités sont beaucoup plus faibles, ce qui implique de mettre en oeuvre en parallèle un mécanisme d'épargne qui sert à garantir le remboursement du crédit in fine à terme.
Un crédit in fine est donc toujours associé avec un contrat d'assurance-vie nanti au profit de l'établissement qui a octroyé le crédit. Ce contrat peut être alimenté par un capital initial et/ou des versements réguliers qui vont également générer des intérêts en fonction des produits sous-jacents choisis. Le fait de placer l'argent non consacré au paiement des mensualités permet de générer des revenus réguliers et importants.
Au terme du crédit, celui-ci pourra être remboursé soit par la revente de tout ou partie des parts de SCPI souscrites soit par la liquidation de tout ou partie du contrat d'assurance vie, ce qui permet ainsi d'arbitrer le meilleur choix en fonction de la situation de marché.